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Vous, simples mortels, vous vous pensez seuls dans votre univers pourtant deux mondes se cachent dans votre galaxie... Des mondes qui dépassent même votre pensée et vos rêves, des lieux dans lesquels d'étranges créatures et d'étranges humains à pouvoir y habitent. Mais vous, humain qui pensiez tous savoir, vous ne connaissez même pas l'existence de la reine de votre Terre, ni même l'existence du monde des Merveilles et d'Apocalypsia ainsi que leurs deux reines. Que derrière le bout de votre nez, il y a des humains avec des pouvoirs et des créatures aux apparences humaines et qu'à l'opposer de votre société existe un autre système, celui d'une grande déesse et de ses enfants dirigeant un autre monde, celui des monstres et des élus.
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I got trouble, trouble, trouble... - Sherry Morokei

Sherry Morokei
Messages : 2
Date d'inscription : 30/12/2016
Age : 27
Métiers : Bras droit d'Amateratsu





Sherry Morokei
Bourreau des coeurs et des Ankous
Mar 10 Jan - 20:43

Sherry Morokei


Nom : MorokeiPrénom : SherryAge : J'ai arrêté de compter après 1500 et des poussièresRace : SuccubeÎle : HéméraMétier : Bras droit d'AmateratsuOrientation sexuelle : Pansexuelle, avec une nette préférence pour la gent féminine

Mental

J'aime à dire qu'une de mes principales qualités est mon pragmatisme. Ma longue vie m'a permis d'accumuler de nombreuses connaissances, mais je ne me qualifierais pas d'érudite, tout simplement car mon savoir est destiné à être utilisé concrètement et me donner la capacité d'agir sur la réalité, à la différence des ces sages qui s'enferment dans leur tour d'ivoire. Je suis un être de chair, mon domaine est le concret, le tangible. Ma condition m'éloigne également de la spiritualité, à quoi bon placer ma foi en une entité qui a maudit ma mère pour avoir cherché l'indépendance ? A la rigueur, Lilith mérite mon respect, mais l'Empereur... Difficilement.

Quant à cette malédiction, les masses ne voient évidemment que le côté positif de la chose. Effectivement, j'ai les moyens d'obtenir la plupart des choses que je convoite, qu'il s'agisse de personnes, de biens, de statuts. Je suis capable de me transformer pour satisfaire les désirs les plus secrets de mes proies, je sens intuitivement ce qu'elles pensent, ce dont elles ont besoin, et dans ma grande générosité, je leur offre avec plaisir. Mais, chaque médaille a son revers.Vivre cette vie, c'est vivre à travers désirs des autres, finir par expérimenter toutes les formes de duplicité pour parvenir à ses fins, pour combler la faim. Analyser ce que l'autre cherche au delà de l'évident, se perdre dans les mensonges, ne faire qu'un avec leur idéal, au risque de laisser sa propre essence s'effacer. C'est tricher avec ses émotions, offrir son cœur de manière authentique lorsque c'est ce dont la proie a besoin, et risquer de souffrir quand elle meurt dans notre étreinte. Tout ça à cause de la faim. Rien ne fait disparaître la faim. Parfois, elle devient omniprésente, à tel point que les limites du conscient se brouille, et je deviens cette faim, ce désir, ce besoin. On dit que les succubes, grâces à leurs tours et leurs atours ont le monde à leurs pieds. Vous apprendrez que pour nous autres démons, rien de ce que vous avez à offrir ne sera assez pour sustenter notre faim. Il est des jours où l'on se sent au bord de l'inanition et nous-mêmes finissons par être engloutis dans ce vide, nous et tout ce que l'on touche.

Alors vient la distraction, comme une échappatoire. Tout pour ignorer la faim. C'est pourquoi je me suis autant investie en politique, les jeux d'échecs ont le mérite d'occuper mon esprit et de manière effective. J'aime enclencher différentes machinations, puis m'asseoir, siroter mon scotch, et voir le monde brûler. Plutôt eux que moi. De toute façon, le seul grand amour de ma vie restera ma propre personne. Donc, si je peux m'amuser un peu avec tous ces pantins avant de rejoindre le grand Néant, pourquoi refuser ?

Histoire

L'homme s'éveilla en poussant un grognement étouffé. Sa tête lui semblait être sur le point d'exploser et quand il essaya de passer une main sur son crâne dans un effort inutile de soulager sa douleur, son bras ne put que se débattre contre les liens rugueux de la corde qui le maintenait assis. Il remarqua au bout de quelques minutes, malgré son esprit toujours embrumé et la faible luminosité des lieux, qu'il était attaché à une des chaises en bois qui ornaient habituellement son salon, au beau milieu de la pièce. Le mobilier affichait des traces de lutte indiscutables, des objets ayant été renversés sur la table, les bougies avaient été éteintes, et de manière plus évidente, le sol était couvert de traînées de sang. Il tenta de se débattre, forçant autant qu'il le put sur ses liens, essayant en vain d'appeler à l'aide.

« Inutile de crier, personne ne peut vous entendre. »

Le captif sursauta en entendant cette voix féminine derrière lui. Alors qu'il ouvrait la bouche pour répondre un bâillon fut enfoncé entre ses lèvres pâles sans qu'il puisse l'empêcher.

« Pour être plus précise, personne ne peut vous entendre sauf moi, et c'est une délicatesse dont je me passerai volontiers. »

Il devina plus qu'il ne vit la femme se lever et arriver dans son champ de vision et s'asseoir devant lui. L'absence de lumière l'empêchait de discerner ses traits, mais la voix froide et distante de l'étrangère ne fit rien pour le rassurer. Pourtant, si cette personne avait voulu le tuer, elle aurait pu s'y prendre avant qu'il se réveille, ou aurait même pu directement l'empoisonner, au lieu de simplement l'endormir. Ce manège devait avoir un sens. Curieux, il attendit les prochains mots de sa ravisseuse.

« Maintenant que nous avons établi les bases de cette relation, nous allons pouvoir discuter. Sachez d'ores et déjà que vous êtes quelqu'un de très chanceux, car contrairement aux autres, vous allez avoir le luxe d'une explication.

Je suis née il y a de ça… beaucoup trop longtemps. Sur Apocalypsia. Vous avez peut-être entendu parler de ma mère, Lilith ? Je parle peu de mon enfance, si l'on peut considérer les premières années de ma vie comme telle. Ce que je peux vous dire néanmoins c’est que je suis vieille.  J’ai vécu au bas mot une centaine de vies humaines et j’ai, de manière assez littérale, assisté au déclin d’un empire et la création d’un nouveau.

Voyez vous, j’ai commencé ma vie sous le règne de la première Déesse des Merveilles, Héra. Absolument inapte à régner en temps de crise, mais une beauté à couper le souffle. Je l’ai vue se faire séduire, honteusement, par un simple humain. J’ai vu de mes propres yeux une autre Reine, Izanami, occuper à son tour le trône des Merveilles, la passation s'étant faite dans un certain calme, Héra ayant commodément disparu. Izanami et moi, avions certains traits en commun, et un accord tacite qui stipulait que nous nous tenions éloignées des affaires l'une de l'autre. Une troisième Reine, Hel, vint à son tour conquérir le trône des Merveilles, mais rencontra quant à elle de la résistance. Une guerre monstrueuse en découla, impliquant des créatures jamais vues, étranges, laides et dangereuses, combattant le bon peuple des Merveilles.

La guerre, au delà de son aspect horrifique apporte aux gens de ma condition parfois plus que ce qu’elle retire ; et autant vous dire que cette guerre fut plutôt fructueuse de mon côté.

Sachez qu'une succube doit toujours être divertie et que l’ennui vient bien vite. Au bout d’une cinquantaine d’années de vie dans un environnement où rien ne change, où la routine est devenue maîtresse des jours, tout finit par se ressembler et avoir le même goût. Plus de défis intéressants, les couches des riches et puissants ont déjà été visitées, les secrets appris, chuchotés sur l’oreiller ou arrachés par de nombreux tours. Au bout du compte, il ne reste pas grand chose. Excepté la faim. Encore et toujours, mon amante la plus fidèle, une amie toujours là dans l'ombre, la faim grandissante et dévorante, comme un feu glacé dans mes entrailles. Mais la guerre, la guerre voyez-vous apporte tout un panel de nouvelles perspectives, de différentes situations, d'opportunités toutes neuves. Une pièce de théâtre pour se distraire du besoin cruel de nourriture, un jeu de marionnettes grandeur géant.

Qu’est-ce qu’une créature comme moi peut bien faire en temps de guerre ? Il est vrai que ma race n’est pas renommée pour ses prouesses au combat,  et il est rare que l'on nous confie un poste politique haut placé, le peuple accordant difficilement sa confiance à ceux qui ont a la capacité d'incarner leur plus profond désir, allez savoir pourquoi. Mais, car il y a un mais, nous sommes douées pour une chose : les secrets. Les mensonges. Les doutes, les espoirs et les soupirs sont nos plus doux compagnons, et nombreuses sont les façons de les obtenir, le sexe n'étant qu'un moyen de joindre l'utile à l'agréable, sans se compliquer la tâche.

J'ai amassé un considérable pactole pendant les quelques années qu’ont duré la guerre, en revendant les diverses informations que j’obtenais par les généraux ou leurs bras droits, les secrets stratégiques et militaires qu'ils me confiaient après une nuit passée ensemble, les lieux et dates des prochaines attaques murmurés dans le silence d'une chambre d'auberge aux premières lueurs du jour … Ces imbéciles finissaient par se bousculer à mes pieds pour avoir mes faveurs, se glorifiant de leurs positions élevées dans la chaîne de commandement, en espérant probablement m'impressionner, comme si le monde n'était pas à ma portée. Bref, ces pantins m'ont donné la possibilité de vendre la tête de leurs petits camarades aux chefs de guerre ennemis, créer et exalter des rumeurs, d'affubler des réputations, de révéler leurs confessions, étouffer des scandales, en faire éclater d'autres...  Somme toute, ce fut une période très instructive. Oui, la guerre est une chose formidable pour l’esprit qui sait saisir une occasion à sa portée. Quel temps béni pour moi, époque de faim presque oubliée, endormie dans un coin de mon corps !

Mais tout bête tapie se doit de ressortir un jour.

J’ai vu Hel l'Arrogante gagner le trône et y parader, Reine suprême des mondes existants ; pendant cinq siècles durant, elle y resta, écrasant sans scrupules toute forme d'opposition qu’elle put rencontrer tout en fulminant d'avoir perdu la trace d'Héra. J’ai vu passer le temps, les dernières conspirations destinées à renverser le pouvoir se faire, puis se défaire et l'espoir lentement disparaître. Les montagnes de corps amoncelés les uns sur les autres aux entrées de chaque grande ville formaient une macabre haie d'honneur, marquant l'entrée vers une ère nouvelle : La Reine ultime avait soumis le peuple. »

Soudain, la succube se tut et d'un bond, se leva, et agrippa violemment les épaules du captif, approchant son visage à quelques centimètres de l'oreille de l'homme attaché et déclara, presque en chuchotant :
« Pause dramatique. »
Un sentiment de panique s'installait peu à peu en lui, il commençait à douter de ses chances de sortir d'ici en vie. Il profita malgré lui de leur inattendue proximité pour remarquer les yeux verts de la jeune femme étincelants d'une lueur démentielle, et ce fut à peu de choses près la seule chose qu'il pu voir du visage face à lui, avant de sursauter, l'étrange créature était déjà retournée sur sa chaise pour continuer son récit.

« On arrive à ma partie préférée ! J'espère que tu es bien installé... Je peux te tutoyer ? C'est plus convivial. On va dire que tu m'as dit oui. Donc, où en étais-je ? Ah oui, la soumission du peuple. Mais grand bien leur en fasse, aux pécores, de reconnaître légitimement la lunatique qui a pris le trône. Cela dit, l'idée d'une Déesse ultime, rancunière, susceptible et quasi omnipotente, cela avait tendance à titiller la paranoïa, surtout chez quelqu’un qui a passé l’intégralité de la guerre à revendre des informations compromettantes aux camps rivaux. Donc j'ai mis à profit mon instinct de survie et l'enseignement stratégique que j'avais acquis : la première étape pour se préparer à lutter contre une éventuelle vendetta, c’est de ne pas rester seule. Certes, en solitaire j'aurais pu avoir l'avantage de la dissimulation, mais mon mode de vie m'oblige d'être en quelque sorte au centre des attentions. Il me fallait donc un groupe capable de rivaliser contre la garde de la Déesse, des personnes fidèles, compétentes et le plus important : sacrifiables, si jamais la décision venait à être prise. C’est dans cette optique que je devins auto-entrepreneuse.

Ils disent que l’unité fait la force, et ils n'ont pas forcément tort. Elle la fait d’autant plus lorsque vous offrez quelque chose pour lier les individus, quelque chose de plus fort que l’argent, ou les possessions : la sécurité et le sentiment d’appartenance à ce qu'ils appelaient leur « famille ».

J’ai toujours eu l'esprit d'entreprise, il n'a donc pas été difficile de réunir mes semblables et de les convaincre que nous pouvions mutuellement nous être profitables. Je leur ai proposé un emploi officiel dans une maison close, gérée par une succube, moi. Je sais ce que tu vas dire « Est-ce que ce n'est pas alimenter les clichés que de faire travailler des succubes dans l'industrie du sexe ? », ce à quoi je te répondrais que justement, personne ne viendra mettre son nez dans mes affaires si de l'extérieur, la maison ressemble à n'importe quelle autre du même genre. De plus, la couverture était parfaite, et mes filles avaient pour ordre de glaner toute information qui aurait pu signaler une action de la Déesse. Très vite, je passai un accord avec la garde locale, m'assurant que la nourriture consommée par mes employées soit évacuée rapidement et discrètement, pour que personne ne vienne réclamer les cadavres des clients. Nous étions prudentes, ne tuant que les cibles isolées, et pour tout te dire, ce n'est pas ce qui manque dans ce bas monde. Les affaires étaient tellement florissantes que j'ai rapidement pu investir dans un groupe de « gardes du corps », des mercenaires qui auraient pu servir de milice si la situation devait se présenter. Nous étions une bande de joyeux monstres, un sentiment de famille, de cohésion se développait et avec ça, un stock presque illimité de nourriture qui se pressait chaque jour aux portes de l’établissement.

Sur cette base, j'ai commencé à devenir confiante. Ayant obtenu l’obéissance et la loyauté de mes employés, car tu serais surpris à quel point les gens, même les plus méfiants, s'attachent quand tu les traites avec un minimum de décence, et la fidélité de mes clients, j'obtenais de ces derniers plus que de la nourriture : ils s’enchaînaient eux-même par leurs secrets, me fournissant les moyens nécessaires dans la construction de mon « empire ». En y repensant, cette maison à connu plus de confessions sincères que n’importe quelle église existante. Hélas, les empires se créent comme ils s’effondrent, sur une occasion.

Ici, l’occasion s'est présentée sous la forme d'un voyage d’affaires. Vois-tu, nous étions correctement mis en place, avec une base solide, de l’argent qui rentrait régulièrement, un bon roulement, un train de vie correct. Il aurait été triste de ne pas penser à s’exporter. J’étais donc partie « tâter le terrain » à un autre endroit de l’île. Idée brillante que j'ai eue.

A mon retour, un message cloué sur la porte d’entrée m'attendait, avec en bonus des monceaux de corps dans toutes les pièces. Si tu n’as jamais senti l’odeur d’un cadavre, je ne te le souhaite pas, mais je sais que ce n'est pas ton cas, petit garnement. Imagine revenir dans ton foyer et le trouver détruit, pillé, souillé. Imagine devoir soutenir le regard vide des personnes qui comptaient sur toi pour leur protection, leurs yeux accusateurs, écarquillés par la peur, éternellement figés dans cette dernière émotion. Le sol glissant, suintant à cause du sang pas encore sec. Mais le reste l'odeur, un fumet étrangement appétissant de viande grillée. Sauf que la viande en question, c'était ce qui se rapprochait le plus de ma famille. M'enfin, je diverge. Sur la porte, le message déclarait :

« Par Décret de la Déesse Hel,
Cet établissement impie est désormais fermé et la traîtresse Sherry, succube responsable de la revente d’informations capitales durant la Grande Guerre, est morte avec lui. »

Ainsi donc la vieille harpie avait envoyé un bataillon de chasseurs assassiner mes gens. A ce moment là, je dois t'avouer, même si le plan de départ était de ne pas avoir de liens émotionnels avec ces personnes, juste d'avoir une base de pouvoir, au cas où une attaque de ce genre arrive, je peux te dire que leur mort m'a affectée. Ils étaient au courant des risques, mais leur disparition a été... douloureuse. Il fallait tout reconstruire, la pensée du travail à abattre m'épuisait déjà. Mais je n'avais pas le temps d'être défaitiste, ni sentimentale. Il fallait analyser la situation et soupeser mes options. Hel me croyait morte. Parfait. Personne ne savait réellement qui j'étais, à quoi je ressemblais, je pouvais donc me fondre dans la masse. Temps pour moi de disparaître des radars de la Déesse et de préparer ma vengeance. »

La succube fit une autre pause, pour se tourner directement vers son captif :
« Attention mon grand, tu es concerné. C'est à la partie « vengeance » que tu interviens. J'y reviendrai, mais il faut suivre !

Durant trois siècles, je me suis faite ombre, courant d’air, assassin parfait et perfide, récoltant  les noms et lieux de ceux qui avaient tué les miens. Au final, tous sont morts ; que ce soit durant une mission, de causes naturelles ou avec un petit coup de pouce du destin. Ceux qui mourraient par ma main ne pouvaient comprendre ce qui leur tombait dessus, jusqu'au moment . Bientôt j'arrivai au dernier des chasseurs. Je devais me trouver un autre objectif. Je choisissais donc de me tourner vers le plus gros de ma vengeance : Hel. Il faut savoir que depuis sa petite crise de nerfs, je n'ai pas arrêté de l'observer. J'ai vu comment elle a renoncé à son trône et a engendré quatre êtres, puis leur a donné les positions de Régentes et Régents de Merveilles en leur attribuant chacun une île avant de retourner à la maison, sur Apocalypsia. Un rapide calcul s'impose : si Hel n'est pas disponible, que faire ? Pas de problèmes, je suis accommodante, je passerai par les enfants. Donc, nous disions, les Demi-Dieux, car c’est apparemment ce qu’ils sont, ont en arrivant remodelé le monde de façon étrange, certains d'entre eux accueillant les représentants des races sur leurs terres, forgeant ainsi de puissantes alliances. Il s’est avéré que mon espèce ne méritait pas une telle attention. Qu'importe, Mère dit toujours que pour vivre puissant, il faut vivre caché. Bref, je ne sais pas si tu es bien au courant des tensions politiques, mais il faut prendre en compte le fait qu'Omoikane, en plus d'être une prude, a des rapports tendus avec Vali, le grand brun belliqueux de la portée, donc il serait mal avisé de tenter de me rapprocher de la fratrie au complet en passant par un de ces deux là. Et tu ne le sais peut-être pas non plus, mais j'ai toujours eu un faible pour les jeunes femmes. Donc le choix était facile, il fallait que je me rapproche d'Amateratsu, pour atteindre sa mère. Enfin, toujours entre nous, il y a quelque chose d'étrange avec ces gamins, impossible de mettre le doigts dessus exactement, mais les filles sont différentes des garçons.

M'enfin, je divague, tout ça pour te dire que j'avais mon plan bien préparé, au chaud dans ma tête, et qu'est-ce que j'apprends ? Un des chasseurs que j'ai tué et dont je pensais la lignée éteinte a un fils, lui-même chasseur. Tu comprends bien qu'il fallait que je règle cette situation avant de m'attaquer à un plus gros gibier ? Alors, tu t'es reconnu ? »

La succube stoppa son monologue. Elle devait savoir que personne ne répondrait à ses questions, et n'avait de toute façon pas l'air d’attendre de réponses. Sans rien ajouter, elle disparut derrière l'homme attaché, hors de son champ de vision. Le chasseur comprenait maintenant la situation, et tentait de contrôler les muscles de son visage pour ne pas laisser transparaître sa peur tout en cherchant frénétiquement du regard une échappatoire, quelque chose qui pourrait l'aider à se libérer et s'enfuir, ou même se défendre.

« Tss... Je sais à quoi tu penses. Oublie ça. Tu vois les marques sur le sol ? C'est ce qui reste des personnes qui vivaient ici. Ta femme, je présume ? Et votre enfant ? Ne t'inquiète, tu vas aller les rejoindre. »

Et sur ces mots, Sherry agrippa les cheveux du chasseur, lui tirant violemment la tête en arrière, dégageant sa gorge, et trancha d'un coup sec. Le sang jaillit, cascadant à grands flots sur le corps entravé de l'homme qui tentait, par réflexe, de prendre de grandes inspirations saccadées, son esprit incapable de comprendre que, dans les faits, il était déjà mort. La succube, d'un air désintéressé, essuya sa lame sur l'épaule de sa victime et la rangea dans le fourreau qu'elle gardait à la cuisse. D'un pas léger, elle se repositionna devant le chasseur, à la hauteur de son visage, en prenant soin de ne pas tâcher de sang ses vêtements.

« Eh bien, ça m'a fait du bien de parler avec toi ! Tu sais vraiment écouter. Ç’aurait été cool de se refaire ça une prochaine fois, mais bon, tu risques d'être indisponible. »

Et avec ces paroles, elle se releva, se dirigea vers la porte d'entrée. La dernière chose que le chasseur entendit avant de perdre connaissance fut la voix de Sherry, redevenue froide et calculatrice :

« Maintenant, direction Héméra. »


♦️ Age : 20 ans
♦️ Ton niveau rp : Caca.
♦️ Es-tu un dc ? de qui ? : De ta maman !
♦️ Tu nous as trouvé comment ? Par hasard, j'ai la lumière par la fenêtre donc je suis entrée Mad
♦️ Un mot ? Sithis
♦️ Mot de passe? [Validé par Amateratsu]
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Moebius Fortefoi
Messages : 10
Date d'inscription : 26/11/2016





Moebius Fortefoi
Prêtre Élu
Mar 10 Jan - 21:42
Bienvenue à Lunatémis, très chère demoiselle Smile
Évitez de tuer toute mes ouailles quand même Wink


I got trouble, trouble, trouble... - Sherry Morokei 964938lunatemisvalidation

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I got trouble, trouble, trouble... - Sherry Morokei
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